Mon papi, mon papi Dany,
A l'aube de tes 88 ans, tu es parti sur la pointe des pieds, avec discrétion, avec pudeur.
Tout le long de ta vie, tu t'es battu pour ta liberté qui t'était chère, que ce soit dans les actes ou dans ta tête.
Notre rencontre s'est faite tardivement mais je sais que tu as toujours été là, présent dans ma vie.
Tu es une personne remarquable que les gens retiennent, tant par tes prises de positions que par tes conseils.
Remarquable par ta prestance, ta démarche, ton sourire et tes yeux bleus plein de malice ou ton regard profond.
Et quelle chevelure ! Une coupe qui fait pâlir les plus vaillants, avec ton allure de Kennedy.
Mon papi,
Je suis tellement heureuse d'avoir partagé ton quotidien, de débattre sur l'actualité, sur nos vies.
De partager des repas et surtout des desserts.
Nos RDV sur la Marina me manquent déjà, je te vois encore arriver sur le chemin, à croiser les passants, à charmer les vendeuses.
Je te remercie pour tout ce que tu m'as apporté en fou rire, en complicité, en conseils précieux.
Ton analyse de la vie m'a toujours fait écho, même si des fois ça ne fait pas plaisir.
Ta lucidité, jusqu'au bout, est un gage de ta grandeur et de ta sagesse.
Je chérirai ta liberté qui te tient tant à cœur et profiterai de la vie, car elle passe trop vite, comme tu me l'as si bien dit.
Au revoir mon papi, mon papi Dany, je sais que tu es toujours là pour nous.
Ta petite fille,